Quand nous touchons à nos résistances, conscientes et/ou inconscientes, il est difficile de les dépasser.
On ne les identifie pas souvent. Nous sommes convaincus que nous devons continuer à penser et à faire de la même façon.
Sans un éclairage extérieur avisé il est difficile de les voir.
Il faut plus de temps pour les uns que pour les autres.
Faire confiance à l’autre est plus ou moins facile (ça fait partie des résistances…).
Chez les profils atypiques, c’est souvent dû à leur difficulté à observer leur vulnérabilité (qu’ils assimilent à de l’échec).
Cette frustration éprouvée devant le fait de ne pas se sentir au niveau qu’ils se fixent, est si grande qu’ils préfèrent renoncer, battre en retraite et finalement continuer à tourner dans leur insatisfaction.
En tant que thérapeute, observer cela est triste et touchant, mais chaque personne fait ce qu’elle peut.
Parfois ce n’est pas possible ou pas encore le moment pour aller plus loin. Ce peut être juste une étape.
J’ai vu souvent des personnes faire deux ou trois tranches de thérapie, avec plusieurs mois, voire plusieurs années d’interruption entre les tranches.
Il n’y a pas de règle dans ce domaine. Un professionnel de l’accompagnement se doit de rejoindre chaque personne là où elle est, avec ce qu’elle vit et d’accompagner le processus.
La durée n’est pas identique : quelques mois pour certains, quelques années pour d’autres. Chaque être, (HPI ou pas), a avant tout son histoire, sa culture, sa personnalité et c’est tout ça qui va colorer son parcours thérapeutique.
Sortir de ses résistances demande du temps et il faut y être prêt.
Encore une question de processus. Étape après étape chacun.e construit son parcours vers l’épanouissement.
Une résistance est là pour se protéger. Quand elle saute, même si c’est pour du mieux, des effets en cascade sont à accueillir. Il est légitime d’avoir peur de ces changements. Tout se fait pas à pas. Déconstruction, reconstruction.
La vie se charge de nous envoyer de nombreux défis.
Ces événements qui ne vont pas dans le sens que nous avions prévu.
Deux possibilités :
Se lamenter ou créer une opportunité.
Dans tous les cas la première étape est d’accueillir ses émotions.
Tristesse, déception, morosité, colère…
La seconde est d’en sortir. Et pour cela rien de mieux que de créer une opportunité.
C’est-à-dire envisager une autre voie, peut-être meilleure que la voie initialement prévue.
C’est souvent surprenant.
C’est comme ça que je me suis retrouvée chef d’entreprise à 27 ans.
Plus tard présidente d’un club de jazz,
Et également chanteuse de jazz.
C’est aussi un défi de la vie qui m’a poussée à devenir Gestalt-thérapeute,
Et j’ai bien d’autres exemples à vous donner sur le fil de mon parcours.
J’ai aussi vécu des défis qui m’ont paralysée, qui m’ont laissé ruminer longtemps avec mes émotions.
Transcender une épreuve, lui donner du sens requiert une certaine audace.
Y-a-t-il une méthode ? Des clés ?
Oui bien sûr, mais quelles qu’elles soient, le chemin commence toujours par un travail sur soi.
Observer tout.e seul.e ses vagues de vie, ses faux-pas, ses déceptions, ses échecs peut (ou pas) nous conduire à faire autrement au bout d’un certain temps.
Se connaître mieux par un accompagnement, découvrir son fonctionnement, ses points forts, son potentiel permet de gagner du temps et d’être plus tôt en conscience de ses possibilités.
À partir de là, notre regard change et notre capacité à oser aussi.
C’est ainsi que chaque événement difficile nous offre une opportunité d’évolution inattendue.
Le sujet vous parle ? J’aurai plaisir à lire vos commentaires et expériences.
Le voyage intérieur est le plus beau des voyages !
La plus belle aventure de la Vie.
C’est TOUT le bonheur que je vous souhaite.