Le Haut Potentiel
Profils Atypiques
Un profil à Haut Potentiel ?
Un profil singulier ?
Mais de quoi parle-t-on ?
Chaque être est unique. Chacun porte sa singularité, ne serait-ce que par son capital génétique et son histoire.
Mais pourquoi dit-on de certains profils qu’ils sont rares, atypiques, particuliers ?
Certains individus naissent avec une différence dans le fonctionnement de leur cerveau, leur système de pensée diffère de la norme.
Par conséquent, leur intelligence est différente de celle des autres, ou plutôt fonctionne différemment par rapport à la majorité de la population.
Bien souvent ces personnes ignorent qu’elles sont concernées.
Peut-être allez-vous vous découvrir atypique ?
Parmi ces profils différents on distingue le profil à Haut Potentiel Intellectuel (HPI).
Enfants, on les appelle les EIP : Enfants intellectuellement Précoces.
Ce terme n’est pas complètement justifié car « précoce » suppose qu’ils sont en avance sur le rythme de développement habituel, mais en grandissant qu’advient-il de leur précocité ? Sont-ils toujours en avance ou se retrouvent-ils dans un niveau considéré comme « normal » ? Et après ?…
Ce que l’on appelle précocité intellectuelle se mesure à partir de caractéristiques mentales et socio-affectives.
Être un EIP signifie surtout : avoir un mode de pensée différent des autres. Ce mode de pensée, il reste le même tout au long de l’existence.
En avançant dans l’âge parler « d’adulte précoce » semblerait incohérent.
Les termes utilisés sont nombreux : HPI, ou HQI (Haut Quotient Intellectuel), EIP, multipotentiels, atypiques, mais aussi « surdoués ». Ce dernier terme provoque des réactions diverses, il enferme dans des clichés : « un surdoué c’est celui qui sait tout, qui ne se trompe jamais, qui peut tout réussir ». Mais qu’il est difficile pour les enfants surdoués, comme pour leurs parents, de supporter cette étiquette ! Beaucoup d’enfants surdoués sont en échec scolaire, en difficulté relationnelle ou ont du mal à trouver leur place. Du côté des parents ce terme de « surdoué » crée un malaise, l’entourage est souvent envieux ou jaloux, mais surtout dans l’incompréhension ; il en résulte de grandes souffrances de part et d’autre.
Vous êtes peut-être surdoué(e) et vous ne le savez pas.
Comment se croire surdoué quand on a vécu des échecs, des souffrances, quand on a l’impression de ne pas avoir vraiment réussi, d’être « moyen », d’avoir vécu des difficultés relationnelles, des études difficiles… ?
On peut penser « si j’étais surdoué(e) j’aurais eu une autre vie ! ». Ce n’est pas aussi évident que cela.
Quelle que soit l’appellation donnée à ce profil, que l’on soit concerné(e) ou pas, il est important de savoir s’écarter des mauvais clichés.
La terminologie est très large depuis quelques années :
HP, HPI, doués, surdoués, multipotentiels, caméléons, sentinelles (terme utilisé par Olivier REVOL neuropsychiatre, pédopsychiatre, chef du Centre des troubles des apprentissages à l’hôpital neurologique de Lyon) qui souligne ainsi leur grande capacité à sentir les choses avant tout le monde).
Philo-cognitifs (selon Fanny Nusbaum neuro-psychologue qui a écrit en collaboration avec Olivier Revol et Dominique Sappey-Marinier),
On parle aussi d’hypersensibles parce qu’on retrouve très souvent l’hypersensibilité chez ces profils. On peut être hypersensible (comme 20 à 30 % de la population) et pas HPI, ou HPI et hypersensible, et parfois HPI mais pas hypersensible.
Jeanne Siaud-Facchin, psychologue spécialiste de la question, voir ses ouvrages, a eu l’idée de les appeler les « Zèbres » (lire article).
Ce terme n’est pas retenu par les scientifiques mais a contribué à la médiatisation du sujet.
Il est plus facile de se dire « Zèbre » que « surdoué » ou « à haut potentiel ».
Nathalie Alsteen, fondatrice du Congrès Douance que je vous recommande de suivre (événement en ligne chaque année à l’automne) a décidé de les appeler les Emotifs Talentueux (E.T.), avec un joli clin d’œil à l’attachant « Extra-Terrestre » de Steven Spielberg..
Quelle que soit l’appellation donnée à ce profil, on parle de la même chose.
Que l’on soit concerné ou pas, il est important de savoir s’écarter des mauvais clichés qui vont avec.
Ce profil présente des avantages, certes, mais aussi des inconvénients.
Il convient de connaître l’origine de ce fonctionnement cognitif.
il s’agit d’une réalité neuro-physiologique. Une amygdale au milieu de notre cerveau est chargée de réguler nos émotions. Celle-ci est plus importante et plus sensible dans le cerveau des surdoués. D’autre part, l’imagerie médicale a permis d’observer que les connexions neuronales sont plus nombreuses et plus rapides dans le cerveau des atypiques. Un plus grand nombre de neurones sont enrobés de myéline, accélérant le traitement de l’information. La myéline étant une membrane protectrice qui assure la conduite des messages nerveux.
Les HPI sont donc plus réactifs et plus sensibles à ce qui se passe autour d’eux, plus affectés.
Cette personnalité singulière dispose de nombreuses ressources intellectuelles et affectives, mais cette force, si elle est mal connue ou méconnue, peut se transformer en fardeau.
« Tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson par sa capacité à grimper aux arbres,
il passera sa vie entière persuadé qu’il est totalement stupide. » A. Einstein
Parfois ce profil s’accompagne de ce que l’on appelle les troubles associés (les troubles dys, dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie, dysgraphie, …les troubles de l’attention avec ou sans Hyperactivité : TDA, TDAH).
Les troubles cognitifs ne concernent pas que les profils à Haut potentiel.
Seuls les spécialistes peuvent les identifier.
Les personnes au profil atypique n’ont pas toutes le même vécu de leur singularité.
Certaines vont très bien, trouvent leur voie, parviennent à se sentir bien avec leur différence (connue ou pas) et d’autres la vivent avec plus ou moins de difficultés.
Elles ont besoin d’aide pour trouver leur place, pour exploiter leur grand potentiel, développer leur(s) talent(s), s’affirmer, oser leur différence et se sentir bien avec les autres.
Apprendre leur fonctionnement et se l’approprier est la solution vers l’équilibre et l’épanouissement.
J’ai choisi d’accompagner ces profils singuliers,
adolescents et adultes, dans leur cheminement.
Leur profil est précieux, ils peuvent apporter beaucoup au monde en trouvant leur place.
De grands noms de l’Histoire, de la science, de l’Art, ont été reconnus avec ce profil.
Beaucoup restent dans l’ombre mais donnent beaucoup à leur entourage.
Dans le milieu professionnel, les repérer et leur permettre de s’épanouir est indispensable en termes de management.
Beaucoup de personnes ignorent leur haut-potentiel, le découvrir est salvateur.
Le sujet vous intéresse ? Je vous invite à lire mon article, ou à me contacter.
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